Remplie de douleur et de colère enfouie dans mon coeur d enfant, ils m’apprennent chaque jour à taire mes souffrances. Les souvenirs dans cette maison avec toutes ces petites filles qui hurlent me hante encore la nuit. Je ne saigne plus. La plaie entre mes jambes fragiles se cicatrise mais la douleur de cet objet tranchant ne me quitte plus. Est ce cette même lame qui a pris la vie de ma sœur ? J’ aimerais pouvoir lui dire que c’ est si dur sans sa présence et que j ai peur de grandir…